samedi 13 décembre 2014

Atelier du 13

 
Diptyque XVII éme
 
Atelier du 13  Pour graver une plaque de métal par un procédé mécanique, ben c’est très simple (en théorie). Il faut reporter son dessin à la pointe sèche puis à l’aide d’un objet contondant, il ne reste plus qu’à attaquer les zones que l’on souhaite creuser...

 
  ouais trop cool, c’est facile tu prends un burin, tu graves et hop le tour est joué. . Sauf que…sauf que…
 
 
 
 
 
 
Marie Helene grave une coque de téléphone portable mais a du métier

 
 

 Cette technique est extrêmement difficile. Elle nécessite la maîtrise de l’outil et la connaissance de la matière utilisée. Apparemment, au XVIIIème siècle, l’apprentissage était d’une durée de six ans, celle du compagnonnage de deux ans dans les statuts de la corporation des graveurs sur métal, soit huit années avant d’accéder à la maîtrise de la technique.


 la gravure est un dessin pratiqué par incision dans du métal à l’aide d’un outil tranchant en acier appelé échoppe. Les échoppes, de différentes formes, sont poussées par la paume de la main et guidés par le pouce. Le graveur travaille aussi avec des burins, la pièce à graver étant fixée sur un support avec du ciment de graveur et posée sur un boulet ou un coussin de cuir. On distingue la gravure en taille douce et le ramolayé. La taille douce est une gravure faite à plat où les différents traits selon leur espacement ou renflement donnent du modelé et du mouvement au dessin. C’est la technique utilisée pour le dessin de lettres. Le ramolayé est une sculpture pratiquée dans le métal ; le graveur descend des plans dans le métal pour donner de la profondeur et du relief à la matière